Mon site SPIP

Accueil > Collectif Liberté Justice Palestine > Conférence-débat avec Eric Hazan sur l’occupation en Palestine

Regarder en face le mur, la colonisation, l’annexion...

Conférence-débat avec Eric Hazan sur l’occupation en Palestine

Samedi 31 mars à 15h au Centre Coligny à St-Etienne.

lundi 26 février 2007

En juin 2007, cela fera 40 ans que l’armée israélienne occupe La Cisjordanie et Gaza, les “Territoires (palestiniens) occupés”, comme “on” les appelle souvent. Pour Gaza, certains diront qu’elle s’est retirée, en fait non, l’occupation a seulement changé de forme... Voir ce qu’expliquait Mustapha Barghouti : La vérité que vous ne voulez pas entendre. C’est la plus longue occupation militaire de l’époque moderne.

Plusieurs initiatives de solidarité auront lieu au moment de la “Journée de la Terre”, fin mars.

Le samedi 31 mars, les Réseaux citoyens organisent à St-Etienne (à 15h, au centre Coligny, 19 rue Elisée Reclus) une conférence-débat avec Eric Hazan, écrivain et éditeur (Editions La Fabrique).

40 ans (et même 60 ans) que cela dure, il est indispensable de prendre du recul, si l’on veut trouver la force de refuser la résignation.


Eric Hazan a écrit plusieurs livres sur Israël-Palestine, dont le dernier :  “Notes sur l’occupation - Naplouse, Kalkilyia, Hébron” , est paru en octobre 2006, suite à un voyage d’un mois en Cisjordanie en mai et juin de la même année, voyage préparé avec Michel Warschawski.
“Mes moments de découragement sont ceux où je n’y comprends plus rien” disait Eric Hazan dans “Faire mouvement”. Alors Eric Hazan écrit, et publie aux Editions La Fabrique (créées en 1998) des livres qui racontent et décrivent ce qui se passe. Des livres d’auteurs israéliens et palestiniens irremplaçables pour comprendre et aider à sortir de la torpeur et de l’impuissance dans lesquelles on essaie de nous enfermer...

Dans “Notes sur l’occupation”, Eric Hazan raconte ce qu’il voit et ce qu’il comprend au fil de ses visites et des ses rencontres à Naplouse, à Kalkilyia et à Hébron, avec des croquis pour nous permettre de saisir ce qu’est le mur (qui n’est pas seulement ce que l’on entend nous quand on parle de mur), ce qu’est la vie quotidienne des Palestiniens sous l’occupation, les prisonniers, la colonisation qui grignote chaque jour (“Le mot de mur est trompeur (...). Le mot d’occupation l’est également. C’est annexion qu’il faut dire.”) Que veulent les israéliens et où en est la société israélienne ? Où en est la résistance palestinienne, que sont et où en sont “l’Autorité palestinienne” et les organisations palestiniennes (qui ne réduisent pas au Fatah et au Hamas), quel était le sens et quel est le bilan 14 ans après des “accords d’Oslo” (1993) ? Parler d’Etat Palestinien a-t-il encore un sens et à quelles conditions ? Un seul Etat de la Méditerranée au Jourdain avec des droits égaux pour tous est-il une utopie ou la seule solution qui devient possible ?...

La rencontre du 31 mars avec Eric Hazan peut être l’occasion d’une découverte des nombreux livres publiés aux Editions La Fabrique sur ce sujet...

“Notes sur l’occupation : Naplouse, Kalkilyia, Hébron”.

128 pages - 7 euros - ISBN : 2-913372-57-0


Ces Notes ont été prises pendant les mois de mai et de juin 2006 en Cisjordanie, période considérée comme calme, où l’on ne tuait guère chaque semaine qu’une demi-douzaine de jeunes gens.
La réalité, c’est qu’il n’y a jamais de situation calme en Palestine, il y a la violence quotidienne que subit tout un peuple, parfois avec patience et ailleurs non. Il n’y a pas davantage de “conflit israélo-palestinien”, il y a un peuple qui essaie de résister comme il peut aux colons et à l’armée. Prises dans la rue, sur les marchés, chez les familles de prisonniers, dans les villages isolés, chez les responsables politiques, ces Notes cherchent à restituer le fonctionnement au jour le jour et la raison d’être de la grande machine bureaucratique-militaire qu’on désigne sous le terme assez abstrait et même trompeur d’occupation.

Lire la présentation du Livre sur le site www.lafabrique.fr

Nous reviendrons prochainement sur ce livre...

D’autres livres d’Eric Hazan



- Moustapha Barghouti - “Rester sur la montagne - une opposition démocratique en Palestine”
Mars 2005 - 96 pages - 12 euros
Ce livre est la transcription d’une série d’entretiens menés à Ramallah en octobre 2004. C’est à la fois le récit d’un parcours personnel, une analyse de la situation actuelle en Palestine et une série de propositions pour y faire face. Barghouti raconte en détail son expérience de négociateur à Madrid, et comment les accords d’Oslo, signés par une direction coupée du peuple, sont venus réduire à néant les espoirs d’une paix dans la justice...
Lire la présentation du livre

- “Faire mouvement” - avec Mathieu Potte-Bonneville
(2005 - 136 pages - 14 euros - Les prairies ordinaires)
Professionnels du consensus généralisé, philosophes télévisuels, prêcheurs de la paix des tombeaux, adeptes de la version policière du politique : telles sont quelques-unes des cibles d’Eric Hazan dans Faire mouvement, entretiens conduits avec une complicité sans complaisance par le philosophe Mathieu Potte-Bonneville. Ces entretiens montrent comment une existence en zigzags professionnels peut se dérouler sur une ligne droite politique. Ils retracent quelques voies empruntées pour se défaire des fausses alternatives, de l’idéologie des fins et des travestissements de l’histoire. On y trouvera des discussions animées sur la démocratie, sur la notion de peuple juif, sur la révolution, le colonialisme, la Palestine. On y reconnaîtra au passage des influences - Marx, Gramsci, Foucault, Rancière - et des dégoûts partagés. Faire mouvement, ou comment faire surgir du dissensus dans les plaines de la domination....

Dans ce livre, Eric Hazan parle de ses engagements depuis le milieu du 20ème siècle. Les 35 dernières pages du livre (“ténacité palestinienne”) sont consacrées à Israël et à la Palestine.

- "LQR la propagande du quotidien" éditions Raisons d’agir (2006)
- Chronique de la guerre civile - 2004, 144 pages, 12 euros
- L’Invention de Paris - (Seuil, 2002).

Des livres qui concernent la Palestine et Israël publiés aux Editions La Fabrique :



- Tanya Reinhart - “L’héritage de Sharon. Détruire la Palestine, suite”
Avril 2006 - Traduit de l’anglais par Eric Hazan - 208 pages ; 15 euros -
Selon un mythe omniprésent dans le monde occidental, une nouvelle aurore se lève sur l’Orient : Israël est enfin dirigé par un homme qui a à la fois la volonté et le pouvoir de faire la paix. Ariel Sharon n’est plus le cerveau de l’occupation, il a changé. Le président Moubarak lui-même l’a dit en novembre 2005 : « Seul Sharon peut faire la paix. »...
Lire la présentation du livre

- Tanya Reinhart - “Détruire la Palestine ou comment terminer la guerre de 1948”
2002 - 154 pages - 14,5 euros.
Les événements actuels en Israël-Palestine sont généralement présentés comme une série d’incidents tragiques, aggravés par la psychologie perverse de l’actuel Premier ministre, Ariel Sharon. Mais l’examen attentif des faits tels qu’ils ressortent des médias israéliens révèle que, dès les premiers jours du soulèvement palestinien, derrière la folie apparente il y avait des ordres terrifiants qui avaient été donnés. Israël a mis en œuvre de façon systématique le projet de faire tomber Arafat, de détruire les institutions palestiniennes et d’en finir avec les accords d’Oslo...
Lire la présentation du livre

- Ella Shohat - “Le sionisme du point de vue de ses victimes juives. Les juifs orientaux en Israël”
Octobre 2006 - 128 pages - 8 euros
Ella Shohat est née et a grandi en Israël dans une famille de Juifs irakiens originaires de Bagdad qui avaient quitté leur pays dans les années 1950. « En tant qu’Arabe juive, écrit-elle, je suis souvent amenée à expliquer les “mystères” de cette entité antinomique. Expliquer que nous parlions l’arabe et pas le yiddish, que pendant des millénaires, notre culture, comme notre créativité profane ou religieuse s’est (...)
Lire la présentation du livre

- Amira Hass - “Boire la mer à Gaza”
2001 - 585 pages - 23 euros.
Le livre dont il est question ici, Boire la mer à Gaza, est un recueil d’articles écrits et publiés dans le journal Haaretz, entre 1993 et 1996 (publication du livre en Israël). Le titre est tiré d’une expression arabe, signifiant familièrement “va au diable !”. Dans la région, chez les Palestiniens comme chez les Israéliens, on convient généralement, comme l’écrit Sylvain Cypel dans Le Monde du 22 décembre, que “Gaza, c’est l’enfer”. (...)
Lire la présentation du livre

- Amira Hass - “Correspondante à Ramallah”
2004 - 128 pages - 13 euros.
Amira Hass, fille de rescapés des camps nazis, est la seule journaliste israélienne qui rende compte de ce qui se passe dans les territoires occupés en s’y immergeant totalement. Des cinq ans qu’elle a passés à Gaza, elle a tiré un premier livre, Boire la mer à Gaza. Elle réside depuis 1997 à Ramallah, et le présent ouvrage est un recueil des articles qu’elle envoie régulièrement au grand quotidien israélien Haaretz.
Lire la présentation du livre

- Michel Warschawski : "À tombeau ouvert"
2003, 128 pages, 13 euros -
L’occupation du camp de réfugiés de Jénine donne lieu à une explosion de brutalité qui marque un tournant dans les normes de conduite de l’armée israélienne et du gouvernement qui lui donne ses ordres : assassinats d’hommes désarmés, destructions systématiques de maisons sur leurs habitants, utilisation de jeunes Palestiniens comme boucliers humains, interdiction aux ambulances de venir secourir des blessés. (...)
Lire la présentation du livre

- Edward Said : “Israël Palestine, l’égalité ou rien”
1999 - 189 pages, 19,06 euros
Les essais réunis dans ce livre ont été écrits depuis la signature des accords d’Oslo (1993) jusqu’à aujourd’hui. Ils constituent à la fois une chronique des événements, un réquisitoire et un plaidoyer. Réquisitoire contre l’arrogance et le cynisme des dirigeants israéliens, contre la partialité des états-Unis, contre la corruption et la politique de collaboration d’Arafat et de l’Autorité palestinienne. Plaidoyer pour l’abandon de part et d’autre d’un nationalisme périmé, pour la (...)
Lire la présentation du livre

- Norman Finkelstein - “L’Industrie de l’Holocauste. Réflexion sur l’exploitation de la souffrance des Juifs”
2001 - 157 pages - 12,19 euros.
Ce livre bref, provocant et passionné dénonce à la fois l’instrumentalisation politique et l’exploitation financière de la souffrance des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. D’entrée de jeu Finkelstein distingue l’holocauste nazi, événement historique au cours duquel des millions de Juifs furent exterminés, et l’Holocauste avec un H majuscule, son exploitation idéologique.
L’industrie de l’Holocauste, explique-t-il, transforme la mémoire d’Auschwitz en caution idéologique et (...)
Lire la présentation du livre

- Ilan Pappé - “Les démons de la Nakbah”
2004 - 128 pages - 13 euros
Traduit de l’anglais par Marc-Ariel Friedeman
Vers la fin des années 1980, Ilan Pappé et Benny Morris introduisent le terme de " nouveaux historiens " dans le discours universitaire israélien. Il ne s’agit pas d’un mouvement ni même d’un groupe, mais de chercheurs isolés qui en viennent à raconter autrement l’histoire de l’État d’Israël, et notamment de ses origines - la guerre de 1948 et la nakbah ou catastrophe, l’expulsion systématique des Palestiniens, jusque là complètement absente du (...)
Lire la présentation du livre

- Ilan Pappé - “La Guerre de 1948 en Palestine. Aux origines du conflit Israélo-Arabe”
2000 - 388 pages - 22,71 euros
Cinquante ans après les événements, l’ouverture des archives israéliennes et anglaises sur la guerre de 1948 a permis à Ilan Pappé d’écrire une histoire qui remet en cause nombre de mythes. Il montre que la miraculeuse victoire du petit David juif sur les armées coalisées de cinq pays arabes fut en fait la victoire logique du plus fort, du plus soutenu, du plus motivé. Il explique que les jeux étaient faits avant même le premier coup de fusil, car la seule armée arabe en état de combattre, la Légion arabe, équipée et entraînée par les Anglais, se trouvait vouée à une quasi-inaction par les accords secrets entre Abdallah de Transjordanie et les Juifs. Il raconte l’exode des Palestiniens chassés de leurs terres, et leur destin, une fois devenus des réfugiés. Il redistribue les responsabilités de l’échec des négociations après la fin de la guerre. De ce livre, personne ne sort indemne, ni les Israéliens, ni les archaïques dirigeants palestiniens, ni les régimes arabes voisins, ni les grandes puissances...
La présentation du livre

- Irit Gal et Ilana Hammerman - “De Beyrouth à Jénine, témoignages de soldats israéliens sur la guerre au Liban”
Novembre 2003 - 208 pages - 14 euros
Traduit de l’hébreu par Catherine Neuvéglise
Intellectuels et officiers de carrière, garagiste, chanteur de rock, architecte urbaniste - servants de chars, pilotes de chasse, parachutistes - quatorze acteurs israéliens de la guerre du Liban de 1982 témoignent, vingt ans après. Ils racontent, d’une manière étonnamment convergente dans la diversité, les événements qui font désormais partie de l’histoire : les combats confus et meurtriers autour des camps de réfugiés de Tyr, le siège et le bombardement de Beyrouth, l’entrée dans Beyrouth ouest, le massacre de Sabra et Chatila...
Lire la présentation du livre

- Rashid Khalidi - “L’Identité palestinienne”
2003 - 296 pages - 20 euros
Traduit de l’anglais par Joëlle Marelli
Selon une opinion largement répandue, les Palestiniens ont tiré leur identité comme peuple de leur conflit avec le mouvement sioniste. Leur position récurrente de perdants de l’histoire a évidemment conforté cette opinion, qui va dans le sens du refus de leurs droits nationaux.
Dans ce livre, Khalidi s’appuie sur des sources sionistes et israéliennes autant qu’arabes pour montrer que si cette identité est « construite », elle n’en est pas moins réelle. (...)
Lire la présentation du livre

- Enzo Traverso - “La Violence nazie. Une généalogie européenne”
2002 - 192 pages - 13 euros
Comment le nazisme, loin d’être un phénomène allemand isolé, plonge ses racines dans le XIXe siècle, dans le darwinisme social, dans les massacres des conquêtes coloniales, dans le fordisme et dans les champs de bataille de la guerre de 1914.
Enzo Traverso ne cherche pas à mettre au jour les « causes » du national-socialisme, selon une « hantise des origines », qui constituait selon Marc Bloch, la maladie des historiens. Il trace les lignes d’un contexte de civilisation dans lequel s’inscrivent le régime national-socialiste et ses crimes, des lignes qui en deviennent, rétrospectivement, les prémisses techniques, idéologiques et culturelles.
Lire la présentation du livre

- Zygmunt Bauman - Modernité et Holocauste
2002 - 288 pages - 14,5 euros
Traduit de l’anglais par Paule Guivarch
Récusant deux lieus communs de l’approche du judéocide - la notion d’une tragédie interne à l’histoire juive ou n’affectant que la vie juive et celle d’un accident de parcours de la civilisation occidentale - Modernité et Holocauste analyse la « rencontre unique » entre des facteurs généraux, courants et, pour tout dire, « normaux » de la modernité et une forme de criminalité sans précédent dans l’histoire de l’Occident. Loin de constituer une aberration inexplicable dans le cours de l’évolution sociale, économique, culturelle et politique, le génocide entretient d’étroites affinités entre les traits dominants du processus civilisateur en Europe occidentale. Cet essai étudie avec une attention toute particulière la façon dont la perpétration du génocide industriel calque ses procédures et ses dispositifs sur les schèmes de l’action rationnelle dans les états développés - dans les domaines administratif et économique notamment...
Lire la présentation du livre

Dans la région stéphanoise, les éditions La Fabrique sont distribuées par :
- Préface 8, avenue de la Gare 42700 Firminy - 04 77 89 06 99
- Quartier latin 6, rue Georges Teissier 42000 Saint-Etienne - 04 77 33 99 13
- Librairie de Paris 6, rue Michel Rondet 42000 Saint-Etienne - 04 77 49 21 21