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Pour que personne ne dorme à la rue

Jeudi 27 octobre, nuit blanche des sans-logis à partir de 17h Place Jean Jaurès à St-Etienne

Les responsables des collectivités et institutions sont invités à prendre leurs responsabilités

samedi 22 octobre 2011

27 octobre 2011
Parce que c’est insupportable, ce que montre cette photo, prise mardi soir dans le centre ville de St-Etienne !

Pour que personne ne dorme à la rue, alors qu’il y a tant de logements et immeubles vides !

Aujourd’hui, jeudi 27 octobre, à partir de 17h,
nuit blanche des sans logis place Jean Jaurès à St-Etienne

Au moins 300 personnes dorment dans la rue rien qu’à St Etienne, sous les arcades, mais aussi dans des parcs, sous des portes cochères, dans des voitures...
Rassemblons-nous ce jeudi soir dès 17 heures, et cette nuit, pour dire au préfet, aux élus, au maire de St-Etienne, qu’il faut ouvrir, réquisitionner, mobiliser, les nombreux immeubles vides de notre ville et des communes de l’agglomération.

On pourra passer la nuit
On peut aussi y passer juste un moment

Un tract sera distribué
Une pétition sera massivement signée
Un Manifeste est en cours d’élaboration...
Des plaintes sont en préparation pour non assistance à personnes en danger.

Il y aura des toiles de tente. Et on peut en apporter !
Il y aura de la musique
Une soupe aux oignons - et chacun-e peut apporter quelque chose à manger...

Pour que personne ne dorme à la rue !

— 

Ce jeudi 20 octobre a eu lieu a la Bourse du travail une réunion pour discuter de ce qu’il convient de faire alors que plusieurs centaines de personnes (350 à 400) dorment à la rue dans cette ville et dans l’agglomération (Voir)
Environ 80 personnes étaient présentes, représentant une quinzaine d’associations et collectifs, ou venues à titre individuel.
"Deux questions ont été discutées en parallèle :
- Que faire tout de suite face à l’urgence de la situation, pour loger toutes ces familles sans toit, et
- Quelle action forte construire pour éventuellement sensibiliser l’opinion afin de faire pression sur les pouvoirs publics."

Au vu de la situation, illustrée par de nouveaux témoignages, il a notamment été décidé d’organiser à St-Etienne une action “nuit des sans logis”, jeudi prochain 27 octobre.  
L’action commencera vers 17h, place Jean Jaurès. Appel est lancé à apporter des tentes et à passer la nuit du jeudi au vendredi dehors, comme les sans logement (qui n’ont pas tous une tente, d’ailleurs).
On peut apporter aussi de la nourriture, pour manger ensemble en échangeant ses spécialités, de quoi faire de la musique ; il y aura des distributions de tracts aux passants, des discussions. Peut-être des parrainages d’enfants sans toit (parrainages citoyens ou parrainages d’élus)... La question est posée d’un dépôt collectif de plaintes pour non assistance à personne en danger...

Une nouvelle réunion aura lieu pour préparer cette action, à la Bourse du Travail ce lundi 24 à 18h.
L’objectif est de rendre beaucoup plus visible la situation des familles et des enfants qui dorment à la rue, et de dire à tous les responsables et élus des différentes institutions, qui ne bougent pas devant ces situations dramatiques et passent leur temps à se renvoyer la balle, que l’heure est venue de passer aux actes pour régler les problèmes. D’autant que les logements vides sont nombreux, dans le parc social public comme dans le privé.

D’autre part, la question de l’occupation de bâtiments publics, et celle de réquisitions citoyennes d’immeubles et logements vides pour loger les familles à la rue, ont été posées avec force au cours de la réunion.
Il a également été discuté de la possibilité de l’installation de familles à la Bourse du Travail pour les mettre à l’abri provisoirement. Cette question fait débat. Des rencontres avec les syndicats auront lieu ce lundi 24 après midi pour en parler avec eux, et surtout voir comment ils pourraient apporter leur soutien aux actions pour loger les familles sans logement.

“L’objectif de cette action, au-delà d’informer largement l’opinion publique de la situation désastreuse et inacceptable dans laquelle nous laissons ces familles, est de faire pression sur les pouvoirs publics et les décideurs de tout ordre pour que des solutions pérennes de logement décent soient de suite mise en oeuvre. Il est envisagé de fixer un ultimatum et de menacer de nouvelles actions si rien ne bouge.”