Mon site SPIP

Accueil > Collectif "personne à la rue !" > Pour une action forte pour dénoncer la situation insupportable du logement (...)

Pour que personne ne dorme à la rue

Pour une action forte pour dénoncer la situation insupportable du logement qui laisse à la rue des dizaines de familles

Réunion des associations à la Bourse du Travail de St-Etienne jeudi 20 octobre à 18h

jeudi 13 octobre 2011

“Les problèmes de logement se multiplient, le nombre de personnes vivant à la rue est effrayant.
Chacun dans notre coin nous cherchons en vain des solutions...”

Des militant-e-s qui participent au réseau RESF, au collectif “Pour que personne ne dorme à la rue”, au réseau Solidarité Rroms, et à de nombreux autres associations et collectifs, en sont venus à l’idée qu’il y avait besoin de “rassembler nos forces pour mener une action forte et médiatique pour dénoncer la situation insupportable du logement qui laisse à la rue des dizaines de familles”, pour « que personne ne dorme à la rue ».

Une réunion pour préparer une action d’ampleur rassemblant tous ceux qui refusent cet état de fait, aura lieu jeudi prochain 20 octobre à la Bourse du Travail de St-Etienne (la salle sera indiquée dans le hall)...

Contact : Yves Scanu - yvesscanu@free.fr

 Dernières nouvelles... 

6 octobre : environ 150 personnes devant la préfecture et devant l’hôtel de ville...

Jeudi 6 octobre, un rassemblement très dynamique a eu lieu devant la Préfecture puis devant l’Hôtel de ville, à l’appel de RESF, avec notamment la participation de parents d’élèves de l’école de la Cotonne, qui ne supportent pas que 3 familles du quartier - dont les enfants sont à l’école, et aussi aux collèges Honoré d’Urfé et Jules Vallès, et au lycée Albert Camus de Firminy - soient prochainement expulsées, suite au refus de leur accorder le droit d’asile. (Voir)





Les parents de la Cotonne ont créé un comité de soutien.
Une délégation a été reçue par M. Furcy, nouveau directeur de cabinet de la nouvelle préfète de la Loire, Mme Fabienne Buccio.
Il s’est engagé pour le réexamen des dossiers sous réserve de la présentation de plusieurs éléments : promesse d’embauche, certificats médicaux pour les membres malades dans les familles, preuves d’intégration, preuves de formation ou diplôme etc...
A suivre, donc, et les parents de la Cotonne, qui se sont réunis encore ce mardi, sont très mobilisés.

Expulsions des Rroms : ça continue...

Suite à différentes expulsions, plusieurs dizaines de familles avaient trouvé refuge sur un terrain à Séverine, et construit des cabanes (Voir)
Elles avaient reçu ordre de quitter ce terrain. Et à l’approche de l’inauguration de la toute proche nouvelle caserne des pompiers, les pressions s’étaient renforcées.
La destruction du bidonville n’a pas eu lieu avant l’inauguration, mais juste après. Lundi, sentant l’expulsion imminente, des familles sont parties, certaines pour un immeuble vide en haut de la rue Aristide Briand. Elle n’y ont pas trouvé la paix : elles ont été expulsés par la police le mardi matin - et le bâtiment immédiatement muré -, en présence de nombreux policiers en civil. Quelques OQTF ont été délivrés.
Certaines familles ont alors voulu retourner à Séverine. Elles ont trouvé leurs cabanes écrasées au bulldozer, apparemment le matin même, de très bonne heure, avec pas mal d’affaires dedans.
Du coup, où aller mardi soir ? La nuit du 11 au 12 octobre, une quarantaine de personnes ont donc dormi sous les arcades de l’hôtel de ville - des familles avec des mômes de 1 à 8 ans, une vingtaine d’adultes, une quinzaine d’enfants...


De l’autre côté des arcades ont dormi des familles albanaises demandeuses d’asile.
La police a laissé ces familles passer la nuit : c’est vrai qu’elle n’a aucune solution à leur proposer, et que les policiers eux-mêmes ont besoin d’aller dormir, eux aussi...

Qui a donné l’ordre de détruire les cabanes de Séverine ? Les responsables qui ont ordonné ça savent pertinemment que des enfants dormiront à la rue.
On a affaire à une véritable schizophrénie chez certains responsables politiques : on a d’un côté des déclarations qui parlent de droits de l’homme, de condamnation de la politique de Sarkozy, etc... Et d’un autre côté des actes qui aggravent la situation au lieu d’aider les familles et les associations qui organisent la solidarité.
Jusqu’à quand ?