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Rroms : qu’est-ce qu’on fait ?

On fait disparaître le problème, ou on essaie de trouver des solutions ?

Vendredi, au Clapier, un baraquement a été pulvérisé.

lundi 27 septembre 2004, par Roger Dubien

"dégager", encore et toujours, repartir mais où ?

Aujourd’hui lundi 27 septembre, Julio aura une histoire à raconter à ses copains de l’école de Tarentaize à St-Etienne. Julio dont la maman s’appelle Rita. Julio qui est Rrom. Vendredi, le baraquement qui lui servait de maison a été pulvérisé, réduit en miettes par une sorte de pelleteuse, derrière la gare du Clapier à St-Etienne. Il a fallu récupérer en vitesse une partie de ce qui était récupérable, et le porter un peu plus loin...Sur le terrain, il ne reste que deux baraques des Houillères, occupées par des familles, juste à l’entrée, on ne sait pas pour combien de temps, il leur a été dit de partir...
Julio pourra expliquer que c’était une opération importante, sûrement, puisque il y avait pas mal de policiers. Police municipale ? Police nationale ? Les deux semble-t-il, mais les Rroms sont moyennement bons pour s’y repérer dans l’administration...

A certains qui ont été virés de "la plazza" du Clapier, il a été proposé d’aller s’installer... rue Sheurer Kestner, au Marais. Sur un terrain goudronné. Il y a un point d’eau. Mais il faut habiter dans la voiture. Ou alors mettre une toile de tente. Et d’ailleurs des enfants y vivent sous une toile de tente... C’est confortable, en cette saison.

_ Ou alors reste la solution de s’entasser un peu plus dans les garages désaffectés qui sont en face de la gare, avenue Augustin Dupré.

Avec ça, personne n’a été prévenu tout de suite, parce que si certains Rroms ont des portables, il n’y a pas de quoi acheter des unités pour téléphoner. Donc, on a su tout ça une fois que c’était fait.
Il y a eu aussi de gros camions qui ont amené des dizaines de tonnes de terre et de gravats. C’est vrai que ça n’abîmera pas trop le paysage. Puisqu’on est dans un champ de ruines. Ils avaient d’ailleurs déjà commencé à amener de la boue, la semaine précédente. Pour faire des monticules, des murs (c’est la dernière mode, les murs, sauf pour ce dont il y aurait besoin : construire des maisons pour que les êtres humains aient tous un toit).

Encerclage des cabanes avec des tombereaux de terre / Terrain des Charbonnages/24 septembre

Il fallait quand même y penser, faire des murs de terre sur ce terrain laissé à l’abandon depuis un certain temps... Un temps certain même. 5 ans ? 10 ans ? 15 ans ? Au moins... C’est comme la gare du Clapier, juste de l’autre côté de la voie ferrée. Le bâtiment pourrait servir à quelque chose, il est pas mal. Il a même été question d’y faire de la musique... Mais il est toujours à l’abandon, et pourtant il y en a eu des annonces publicitaires sur son avenir...
Au bord du "boulevard urbain", la gare du Clapier est dans un état de crasse indicible. Essayez d’y entrer... Depuis combien de temps ? 5 ans, 10 ans ? 15 ans ?... A St-Etienne, le "renouvellement urbain" prend son temps. Tout ça c’est esthétique sans doute, sans cela le problème aurait été réglé, depuis le temps, non ?

Ce qui urgeait, par contre, pour l’esthétique, c’était de dégager les Rroms qui, après la démolition d’autres squats (rue de la Montat, rue Sheurer-Kestner...), étaient venus là depuis 15 jours - 3 semaines.
Il semble que le problème le plus important ne soit pas qu’il y ait un problème, mais qu’il soit visible. Des Rroms se sont installés là. ça se voit. Il faut que ça cesse = il faut qu’ils dégagent.
Rendre la détresse invisible ! Sérier les problèmes ! Incapables de lutter contre la pauvreté qui s’étend, on peut toujours la sortir de la vue. Certains étaient dubitatifs sur le fait que la Foire économique de St-Etienne, soit placée cette année sous le signe de la magie, mais non, ça se tient...

Parce que, qu’est-ce qui a été fait ?
Pour régler le problème en aidant les familles, du côté des "autorités" : RIEN. _ D’ailleurs aucun élu de l’exécutif municipal ou départemental n’est venu voir sur place... De ce côté, tout ce qui a été fait l’a été pour faire partir les familles.
Une réunion d’urgence" a eu lieu en mairie, il y a une quinzaine de jours. On sait maintenant qu’elle a décidé la mise en place d’une "cellule de crise" à propos des Rroms. Il faut ce qu’il faut. Objectif : l’expulsion. Cette "cellule de crise" a donc été placée sous la responsabilité du 1er adjoint Mr. Argoud, et côté administration d’un Directeur général adjoint des services municipaux.
Et un jugement d’expulsion du terrain des Houillères a semble-t-il été obtenu il y a une quinzaine de jours.

"Quand il n’y a plus qu’un pneu pour s’asseoir"

Mais la machine a dû patiner à cause du mouvement de solidarité et des diverses interventions. D’ailleurs, plusieurs cadres et élus n’ont pas caché leur agacement, et encore au CCAS mercredi soir l’adjointe aux "affaires sociales", Mme Peycelon, qui "ne comprend pas pourquoi le problème des Roms n’est toujours pas réglé ! "Entendre : pourquoi on ne les a pas encore virés !
Dès le lendemain de la mise en place de la "cellule de crise", quand même, sont apparus les camions et les premiers tas de terre. Et les visites policières - pas sans efficacité - pour intimider/inciter au départ. Il parait d’ailleurs que des reconduites à la frontière ont récemment eu lieu, sur décision du Préfet (deux ?...).
Le jugement d’expulsion a donc quand même commencé à être mis à exécution...
Tiens, au fait, combien ça coûte à la collectivité tout ce cirque depuis 15 jours ? On pourrait peut-être employer tout ce temps et cet argent et ces journées de travail de pas mal de monde à trouver des logements pour les familles qui n’en ont pas, non ? Surtout qu’il y a plusieurs milliers de logements vides à St-Etienne.
Une autre décision prise - par qui ? - du côté du Conseil général, a été (en août) de supprimer l’allocation du Conseil Général pour les enfants. Est-ce bien légal ?

Une discussion a eu lieu ce mercredi au Conseil d’administration du CCAS - "Centre Communal d’Action Sociale". Suite à la demande que j’ai faite que le CCAS apporte une aide en nourriture, en particulier aux familles qui ont des enfants.
C’est Non. Et il y a eu un vote. 1 pour, tous les autres contre sauf 1 refus de vote.
Je vous fais grâce des arguments entendus pour refuser toute aide en nourriture. Le plus présentable est en gros celui-ci : "Ce n’est n’est pas de notre ressort, c’est de la responsabilité de l’état (c’est qui, l’état ?), ils ont déjà profité des sandwiches pendant l’été, on a déjà nos pauvres...". Et c’est bien vrai qu’il n’y a pas que les Rroms : à l’ONU, quelqu’un vient de dire qu’il y a 200.000 sans abri en France, 300.000 en Allemagne, 3 millions aux USA...
Mais j’informe les personnes qui souhaitent regarder les choses en face qu’une réduction drastique (et non avouée) des aides "accordées" par le CCAS est en cours, ici, à St-Etienne. Les sommes distribuées, qui avaient dû être augmentées, sont à nouveau en train de chuter. Je l’ai dit au Conseil d’Administration du CCAS ce mercredi 22 septembre. La réponse est embarrassée. On "ne comprend pas". Il parait que c’est parce que "les demandes sont moins nombreuses", ce qui pourrait prouver que les pauvres "tardent à rentrer de vacances", ce qui en dirait long sur eux, d’ailleurs... Cohérent tout ça.
Donc, au CCAS, ce qui est "scandaleux", c’est que les Rroms n’aient pas encore été virés, et qu’"on laisse faire". Et "il n’est pas question d’entretenir" cette situation.

A part ça, la ville de St-Etienne est parait-il "l’amie des enfants". D’ailleurs, au "Parc de l’Europe", il y a une "allée des droits de l’enfant". On est donc en règle. C’est rassurant...
Et puis juste en face du garage squatté par les Rroms, près de la gare du Clapier, à côté du grand parking pour les voitures, il y a aussi un petit parc - Il fait 8m X 35m - bien entretenu, nettoyé de temps en temps, planté d’arbres, avec des haies taillées... Il y a une pancarte à l’entrée : "Espace réservé aux chiens".
Si les Rroms sont expulsés des garages, ils pourront toujours traverser la rue et planter une toile de tente.

D’un autre côté, il y a St-Etienne des personnes - Anna et d’autres -, et aussi quelques associations (voir l’appel de Marie-Pierre Vincent )qui essaient d’aider les familles Rroms, certaines depuis 1 à 2 ans.
Combien de Rroms y a-t-il à St-Etienne en ce moment ? Probablement aux environs de 200. Dont 70 enfants. Une cinquantaine squattent donc maintenant des garages désaffectés avenue Augustin Dupré, en face de la gare du Clapier...
Au Clapier, où ces derniers jours, des gens ont apporté de la nourriture. Et des vêtements. Et de quoi cuisiner.
Il y a aussi à l’Hôpital de Bellevue une permanence "PASS" où celles et ceux qui sont malades peuvent aller voir un médecin et une infirmière, qui soignent la maladie, sans lui demander si elle a un permis de séjour.

Il y aura sans doute à St-Etienne dans quelques semaines une soirée de solidarité. Il y aura des Rroms, des stéphanois, des photos, à manger, de la musique, des enfants, et de l’amitié.

Monsieur le Maire de St-Etienne, qui n’avez toujours pas répondu aux demandes des associations ni à ma lettre concernant les Rroms - de même que votre 1er adjoint n’a pas donné suite à la proposition d’aide pour prendre contact et apporter une soutien urgent aux familles qui ont des enfants - , il y a là, tout de suite, un problème de dignité humaine et de droit des enfants auquel la ville de St-Etienne s’honorerait d’essayer d’apporter une réponse digne. Il n’est jamais trop tard.
D’autant que si l’on veut trouver un logement pour quelques familles, donner un toit et du chauffage à des enfants, il y en a pour une demi-journée.

Ce matin 27 septembre, Julio, Romina, David, Alexandre, Claudiu et Florin sont sortis du garage dans lequel ils sont entassés pour se tenir chaud, et partis vers l’école de Tarentaize. Un en maternelle. Les 5 autres en primaire. C’est pas grand les mômes, mais c’est courageux. A midi, ils mangeront un repas, à la cantine de l’école. Combien de temps encore pourront-ils vivre - sans travailler ! - dans ce luxe qui est une injure à l’Occident ?

Roger Dubien
Conseiller municipal de St-Etienne.
Et membre du conseil d’administration du CCAS.


photographies de cet article ©marie-pierre vincent

Nous avons reçu un petit mot de Jeanne Gamonet- "père manouche, mère gauloise" - . Et trouvé la présentation qu’elle a fait au séminaire "Qui sont les Rroms ?" (1) qui a eu lieu au Forum Social Européen de St-Denis, fin 2003.
Voici cette présentation :

FSE de St-Denis - Séminaire : Qui sont les Rroms ?

Pourquoi « « rroms » avec deux « r » ? Ce n’est pas une faute d’orthographe, mais une indication de prononciation. En rromanes, ou langue rromani, le « r » roulé comme en espagnol s’écrit simplement « r », mais celui que l’on ne roule pas, comme en français, est plus rare et s’écrit avec deux rr »).

Les Rroms sont venus d’Inde. C’est un fait certain, bien qu’on leur ait attribué dans les siècles passés des origines fantaisistes : Iran, Egypte, Bohême...

Nous le savons aujourd’hui pour deux raisons :

La langue rromani est une langue indienne qui ressemble énormément au hindi (langue officielle de l’Union Indienne) et qui comporte plus de 800 racines sanskrites (le sanskrit était la langue religieuse et littéraire de l’Inde ancienne). Par exemple, « eau » se dit « pani » en rromani et « pani » en hindi, « nez » se dit « nakh » en rromani et « nak » en hindi ; « couleur » « rang » en rromani et « rang » en hindi, etc.

Dès le 15e siècle, plusieurs auteurs évoquent l’arrivée des Rroms en Europe, et écrivent à leur propos « Ces Indiens... », « Ces gens qui venaient d’Inde... ». Plus précisément, parmi les récits d’historiens et de pèlerins persans, arabes ou chinois à propos de l’Inde, le « Kitab Al Yamini » d’Al Utbi, chroniqueur arabe, est particulièrement intéressant en ce qui concerne l’origine du peuple rrom. En effet, dans ce livre dont le titre signifie « Chronique des sultans Ghaznévides » (souverains turco-Afghans qui régnèrent sur le Nord de l’Inde entre le 10e et le 12e siècles) figure l’histoire détaillée de la prise de la ville de Kannauj (près de Lucknow en Uttar Pradesh) à la fin de l’année 1018 par Mahmoud de Ghazni. Mahmoud emmena en captivité 53.000 habitants de Kannauj jusqu’à Kabul. Ces prisonniers de guerre s’enfuirent après la mort du sultan vers Byzance, qui entretenait depuis longtemps avec Kannauj de bons rapports commerciaux et culturels. Il faut souligner que Kannauj était une ville célèbre par son rayonnement artistique et intellectuel, et par le souvenir du grand empereur panindien Harsha, qui marqua profondément l’histoire indienne : conquérant mais prince tolérant, ce fut un administrateur remarquable, poète et dramaturge.

Voilà ces Indiens qui fuient l’esclavage et partent vers l’Ouest, suivant la course du soleil comme l’écrira plus tard le grand poète rrom Leksa Manush (décédé il y a dix ans) dans son superbe poème épique « Rodindor o kham » (A la recherche du soleil).

Chemin faisant, le rromani s’enrichit de nombreux mots : persans, arméniens, caucasiens, grecs...(l’Anatolie n’était pas encore turque, mais de culture grecque). Seuls deux petits rameaux se détachèrent de la troupe initiale pour se fixer, l’un en Arménie, l’autre en Syrie, Palestine, Egypte, pays dans lesquels on retrouve encore quelques Rroms.

Le passage du Bosphore marque le grand éparpillement du peuple rrom : certains groupes vont aller vers le Nord jusqu’en Russie et en Finlande, d’autres vers l’Europe occidentale, mais le plus gros de la troupe s’arrêtera en Europe centrale et orientale.

A l’heure actuelle, on estime à environ 13 millions le nombre de Rroms européens (un million vit aux Etats-Unis, de plus petits groupes en Amérique du Sud et en Australie) .

On les appela longtemps « Tsiganes », mais ce mot prit une signification dévalorisante, et resta trop vague, englobant des minorités ethniques certes dignes de droits et de respect, mais qui ne venaient pas d’Inde, ne parlaient pas le rromani et n’avait pas la même culture. C’est pourquoi on appelle aujourd’hui « Rroms » aussi bien les Rroms de l’Est, les Gitans de la péninsule ibérique, les Gypsies des Iles britanniques, les Manouches de France, d’Allemagne et de Belgique, et les Sinte piémontais et provençaux .

Le pays dans lequel vit le plus grand nombre de Rroms est la Roumanie : 2 1/2 millions de personnes minimum. Ensuite viennent la Bulgarie, 800.000, la Hongrie, 700.000, puis la Russie, les autres pays des Balkans, et l’Europe occidentale : il y a environ 400.000 Rroms français.

Voyageurs par nécéssité au départ, ils se fixèrent dans les pays « d’accueil », ce qui fait que très peu d’entre eux (5 à 6%) continuent le « grand voyage », mais nombreux sont ceux qui sont obligés de déménager sans cesse pour fuir les discriminations, violences et rejets de toutes sortes dont ils sont victimes.

En effet, ce peuple artiste, chaleureux, hospitalier, courageux, détenteur d’une culture raffinée, demeure incompris, calomnié, redouté. Il existe une littérature rrom, un droit coutumier, des tribunaux, des traditions complexes que les peuples non-rroms, les « gadjé » connaissent mal.

La langue rromani est une langue tout en nuances, qui possède des infinités d’adjectifs pour préciser une pensée, une grammaire très détaillée et une musicalité exceptionnelle. La musique est d’ailleurs le seul domaine dans lequel les gadjé reconnaissent le talent inné des Rroms. Même aux heures les plus sombres de leur histoire (ils furent esclaves en Roumanie), même après le génocide (mal connu) perpétré par les nazis pendant la seconde guerre mondiale où ils partagèrent le sort effroyable des Juifs, il y eut un consensus mondial en faveur de la musique rrom. Qui ne connaît pas le flamenco des Gitans, le jazz manouche de Django Reinhardt, les rythmes fabuleux des Rroms de l’Est ?

Hélas, il faudrait que cette admiration d’un don artistique se double enfin d’une reconnaissance du Rrom comme être humain possédant au même titre que tous les autres les droits fondamentaux de l’Homme et du citoyen... car nous sommes loin du beau rêve « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » ; quand les Rroms voient dans les pays ex-soviétiques l’accès de leurs enfants à l’école impossible, leur accès au travail et au logement bouché, (les statistiques de l’OSCE estiment à 85-90% le taux de chômage des Rroms en Roumanie et en Bulgarie, pays où très peu de chômeurs rroms arrivent à toucher l’aide sociale !) et le droit aux soins bafoué. Combien de Rroms meurent faute de soins dans ces pays désorganisés par le changement chaotique de système ! Des lois sont certes votées, mais pas appliquées. Dans ces conditions, comment s’étonner du désir des Rroms d’émigrer à l’Ouest, où on les insulte souvent, où on outrage leur droit à la libre circulation, mais où ils veulent rester parce que là, au moins, ils ne meurent ni ne faim ni de maladie...

Les Rroms n’ont jamais déclaré la guerre à personne. Ils n’ont jamais eu de revendications territoriales. Ils ont volé quelques poules, mais pour survivre. Ils n’ont coulé ni le « Prestige » ni le Crédit Lyonnais. Mais on les charge de tous les maux parce qu’il faut toujours trouver un mouton noir quand les affaires vont mal. De préférence l’étranger mystérieux au teint mat. Alors ils se terrent dans des ghettos, ou dans d’innommables bidonvilles. Cela doit cesser. Et surtout pas en les renvoyant là où c’est pire.

L’Europe doit interdire qu’on les traite comme des parias, qu’on les discrimine, qu’on détruise leur habitat et leurs violons. Elle doit leur assurer des conditions de vie décentes et lutter contre le racisme. Ils ne demandent qu’une seule chose : que les lois des pays membres -ou futurs membres- de l’Union s’appliquent à eux, sur le papier, mais surtout sur le terrain. Est-ce trop demander ?

On a peur d’eux... à tort. Apprendre à les connaître, c’est apprendre à les aimer, ou du moins leur permettre de vivre.

Jeanne GAMONET

(1) FSE de St-Denis / Contre le racisme, la xénophobie et l’exclusion, pour l’égalité des droits, le dialogue des cultures, pour une Europe accueillante aux migrant(e)s, aux réfugié(e)s, aux demandeurs-euses d’asile / Racisme, xénophobie, antisémitisme, islamophobie, discriminations, stigmatisation des immigrés, des populations issues de l’immigration, des Rroms et des gens du voyage, rôle des médias, pour le dialogue des cultures.

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