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Réunion de travail de l’équipe “Ecole-Education populaire” des Réseaux citoyens vendredi 16 février
mardi 6 février 2007
Entre 1000 et 1500 personnes ont manifesté à St-Etienne ce samedi 3 février contre de nouvelles suppressions de classes qui ont été à l’ordre du jour de la réunion du CDEN du 6 février... Une manifestation pour exiger des moyens pour l’école.
Des moyens, c’est indispensable. Mais ça ne dispense évidemment pas de travailler à changer l’école, pour faire reculer l’échec et l’éviction scolaires, qui ne sont pas qu’un problème de moyens...
A cette réunion du 16 février, nous nous efforcerons de faire le bilan de différentes initiatives organisées en 2006 dans ce domaine de l’école et de l’éducation populaire (réunions de travail sur le soutien scolaire et la lutte contre l’échec scolaire, rencontre-débat avec Jean Foucambert sur la lecture et l’écriture, participation à des actions de parents d’écoles de st-étienne, journée sur l’écriture de contes, journée microfusées, etc...)
Notre objectif est de participer à transformer l’école. En prenant la question par la lutte contre l’échec scolaire, pour la “réussite” de tous les enfants, donc de ceux des milieux populaires aujourd’hui évacués massivement du système scolaire. Parce que nous pensons que c’est le critère pour transformer en faveur de TOUS les enfants l’école et le rapport aux savoirs. C’est cela qui nous a amené à comprendre que ce n’était pas seulement une question de “moyens” pour l’école, de budget. A comprendre aussi qu’il faut faire en sorte que les parents soient au coeur de l’affaire.
Plusieurs d’entre nous sont impliqués dans le chantier de l’aide aux enfants, aide aux devoirs et “accompagnement scolaire”, en dehors de l’école, avec des associations. Cela permet d’avoir les pieds dans le réel. Mais de comprendre aussi qu’il faut prendre les choses de façon plus fondamentale, se qualifier si on ne veut pas faire de l’occupationnel et du gardiennage de quelques enfants. C’est un renouvellement profond de l’éducation populaire qui est nécessaire, et un dégagement de la soumission des associations aux “politiques de la ville” et d’un rôle de prestataire de service des mairies par exemple.
Ce renouvellement est un effort culturel, pour permettre de redonner du sens à l’acquisition de savoirs, et donc donner envie d’apprendre et de créer (démarches de projets, volonté de re-lier école-quartier–société...)
On voit mieux aussi qu’il ne faut pas laisser de côté le coeur du système qui est quand même l’école (à st-étienne chaque jour 11 500 enfants vont dans les écoles publiques élémentaires et maternelles...). Pour ce qui est de st-étienne, le problème est encore aggravé, parce que la mairie mène sciemment une politique d’abandon des écoles publiques. C’est ça la réalité sur st-étienne. Il est nécessaire que soit mené un travail dans la durée pour que les stéphanois interviennent dans la politique scolaire de la ville, par exemple au moyen de la mise en place d’un budget participatif.
Continuer à travailler sur le renouvellement de l’éducation populaire, contribuer au débat indispensable sur la transformation de l’école : à travers quelles initiatives et projets en 2007 ? Nous discuterons d’un programme de travail 2007... Et invitons les parents, les enseignants, les militants de l’éducation populaire qui partagent cette recherche à y participer...
Vendredi 16 février à 18h, Amicale Laïque de Beaubrun, espace Pibarot, 11 rue de l’Apprentissage.
Avec la participation d’André DUNY, de la CEN.
Celles et ceux qui sont intéressé-e-s sont bienvenu-e-s.
Contact : contact@reseauxcitoyens-st-etienne.org