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"Le Forum Social Mondial de Dakar s’ouvre sur un vent de révoltes"...

La lutte contre l’accaparement des terres et la destruction de la petite paysannerie sur le continent africain, et la liberté de circulation pour les migrants sont au coeur de la rencontre mondiale

lundi 7 février 2011

“Le Forum Social Mondial de Dakar s’est ouvert ce dimanche 6 février par une marche réunissant plusieurs dizaines de milliers de manifestants. Le souffle des soulèvements populaires en Tunisie, Egypte, Yemen, Algérie, etc... parcourait les cortèges et les slogans, mais aussi les interventions lors de l’acte inaugural de ce Forum Social Mondial qui débute ce lundi à l’Université Cheikh Anta Diop. Après celui de Nairobi au Nigéria en 2007, il s’agit de la seconde édition du FSM sur le continent africain. Il est l’aboutissement d’une année d’initiatives mondiales ayant permis la tenue de plus de quarante évènements, comme le Forum Social des Etats-Unis, celui des Amériques, le Forum Mondial de l’éducation en Palestine, mais également de nombreux forums au Maghreb et au Machrek... qui ont sans doute « nourri les révolutions tunisiennes et égyptiennes »...” Sur le site Alter-Echos, de Sophie Chapelle et Maxime Combe, on trouvera une vidéo et des photos de la marche d’ouverture du FSM de Dakar.

Voir sur le site Alter-Echos http://alter-echos.org


Evo Moralès, président de la Bolivie, dans la marche d’ouverture...




photos publiées avec d’autres sur Alter-Echos

Au coeur du FSM de Dakar viennent les questions de l’accaparement des terres et de la destruction de la petite paysannerie sur le continent africain.

D’autre part, “le forum de Dakar va être une étape décisive dans la construction d’un mouvement planétaire revendiquant la liberté de circulation des migrants. Ainsi, quelques jours avant le forum, sur l‘île de Gorée, d’où sont partis des centaines de milliers d’esclaves vers les colonies antillaises et d’Amérique du Sud, une « Charte Mondiale des Migrants pour un monde sans murs » a été rédigée comme point de départ faisant des migrants, non pas des victimes, mais des acteurs de mouvements sociaux pour transformer le monde.
Là-même où Nicolas Sarozy avait déclaré que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire », les dizaines de milliers de participants du Forum Social Mondial de Dakar vont notamment se plonger dans l’immense histoire populaire des peuples africains dont l’avenir est hypothéqué par trois décennies de politiques néolibérales venues s’ajouter à des siècles de colonisation...”