Contrairement à ce que laisse entendre un message démobilisateur évoquant des « questions de procédure », ce qui s’est passé le mardi 4 octobre au Parlement européen, en commission du marché intérieur, est d’une importance politique certaine.
La commission devait procéder à des votes. Le premier devait porter sur le rejet de la proposition Bolkestein. S’il n’obtenait pas de majorité, les votes auraient alors porté sur les amendements au texte.
Dans cette perspective, des amendements de compromis avaient (...)
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Europe
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Bolkestein : une clarification politique
10 octobre 2005, par Raoul Marc Jennar -
L’Europe, au nom du non ?
8 juin 2005, par Bernard DréanoLe rejet du traité constitutionnel européen (TCE), par la majorité des votants en France et aux Pays Bas ouvre une nouvelle étape du processus d’intégration européenne, et pose de nouvelles conditions pour mener la bataille sur une orientation plus progressiste. Elle confirme par ailleurs l’étendue de la crise politique en France, mais la construction d’une alternative progressiste interne ne peut être dissociée de l’enjeu plus global à l’échelle européenne.
Passant tout de suite à l’offensive, Tony (...) -
Après la victoire du non
8 juin 2005, par Raymond VasselonNous avons constaté que le déroulement du débat sur le traité constitutionnel s’est largement émancipé des cadres habituels. L’arène politique traditionnelle, les médias, ne sont plus le lieu unique et clos des débats. C’est la "société civile" comme on dit qui s’est mise à réfléchir, à décortiquer les problèmes, à échanger des opinions, à produire des idées. Une dynamique autonome, créative, multiforme, très réactive s’est mise à fonctionner. Elle était latente, en maturation, elle devient lisible.
Cette (...) -
Gus Massiah : "Décider en situation... Pour la construction de l’Europe, le oui présente plus de risques que le non."
27 mai 2005C’était mi-avril, à l’Université de St-Etienne. 500 personnes ont participé à un débat "Oui de gauche - Non de gauche, deux positions pour une même Europe ?", avec Jean-Claude Boual et Gus Massiah (*). Un mois et demi après, et à quelques heures du vote, retour sur quelques arguments échangés...
Les deux invités se situent à gauche. Jean-Claude Boual, a été "20 ans permanent syndical à la CGT" (Equipement). Il n’est cependant pas là au nom de la cgt (depuis, d’ailleurs, un nombre important de syndicalistes, (...) -
La dynamique constituante du non.
27 mai 2005, par Raymond VasselonDe tous les pays européens monte la défiance à l’égard de ce traité constitutionnel élaboré et imposé d’une façon absurdement technocratique. Le débat qui se déroule en France n’est pas isolé : d’autres peuples européens estiment que ce projet n’est pas le leur (en suède l’exigence d’un référendum monte, en Hollande et au Danemark certains craignent le référendum et voudraient changer la règle, des peuples privés de ce type de débat considèrent que ce traité va être ou a été adopté presque à la sauvette...).
On (...) -
Refuser une mauvaise constitution, ouvrir la porte à une assemblée constituante pour l’Europe.
26 mai 2005, par Roger DubienAu fil des semaines, l’enjeu du référendum est devenu clair. On a voulu nous faire ratifier un texte élaboré de façon absurdement technocratique et inspiré par les forces ultra-libérales. Alors que le sens d’une constitution est normalement d’organiser les pouvoirs et le fonctionnement de la démocratie, celle-ci prétend fixer le contenu des politiques qui seront menées dans l’avenir ! Elle n’a pas de souffle européen. Le néolibéralisme, la "concurrence libre et non faussée", le totalitarisme du marché, (...)
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SIEG = AGCS
18 mai 2005, par Raoul Marc JennarSIEG, « service d’intérêt économique général » Ces mots sont utilisés dans le traité constitutionnel européen. Les socialistes et les Verts qui soutiennent ce traité affirment qu’ils signifient « service public » dans le langage européen. J’ai même été confronté à un Vert qui affirmait que « l’expression « service d’intérêt économique général » constitue un glissement sémantique pour service public » ! Ce qui permet à ces libéraux de gauche de prétendre que le traité protège les services publics.
Il faut reconnaître (...) -
Pour un processus constituant et citoyen
17 mai 2005, par Raymond VasselonEn France, nous ne savons pas encore si le non va l’emporter. Mais nous savons dores et déjà que le déroulement du débat sur le traité constitutionnel s’est largement émancipé de la logique traditionnelle qui fait de l’arène politique traditionnelle le lieu unique et clos des débats : la société civile dans toute sa diversité et sa profondeur réfléchit, produit des opinions, échange des idées.
Une mobilisation importante pour le Non de gauche au référendum s’est fait jour. Le débat qui se déroule en France (...) -
Contre une Europe sous ajustement structurel permanent
1er mai 2005, par Damien Millet et Eric Toussaint / CADTMDans le débat sur le Traité constitutionnel européen entre partisans du " Oui " et ceux qui comme le CADTM sont partisans du " Non ", il est curieux de prétendre que la directive Bolkestein est hors sujet. Si elle n’est pas reprise telle quelle dans le traité, ayons l’honnêteté de reconnaître que ce texte en contient les prémices. En effet, les articles III-144 à III-150 laissent la porte ouverte à de futures directives Bolkestein, en précisant notamment que " les Etats membres s’efforcent de procéder à (...)
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AGCS, Bolkestein et Traité constitutionnel européen
19 avril 2005, par Raoul Marc Jennar1. BOLKESTEIN : UN ENFANT DE L’AGCS
1.1 Appliquer l’AGCS à l’Europe pour pouvoir l’imposer aux autres ensuite Les négociations de l’AGCS « soulignent la nécessité pour l’Union européenne d’établir rapidement un véritable marché intérieur des services pour assurer la compétitivité des entreprises européennes et pour renforcer sa position de négociation » (p.16 - exposé des motifs de la proposition Bolkestein)
1.2 Mêmes cibles : les services, sans que les services publics soient épargnés AGCS : article I,3 : (...)
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