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Soirée-débat autour de la projection du film "Cultivez local" vendredi 25 janvier à 19h 45, à la plate-forme de "De la Ferme Au Quartier" à St-Etienne.

vendredi 18 janvier 2013

L’équipe de la FAQ – De la Ferme au Quartier invite à une soirée film + discussion vendredi 25 janvier à 19h45, 2 rue Bénevent (technopole, près de la rue des Acieries - voir plan), avec la projection du film " Cultivez local !", de Patrick Viron, film produit avec le soutien de l’ARDEAR (Association Régionale pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural), et qui donne la parole à des acteurs de l’alimentation locale et des circuits courts de la région.

“Un débat suivra la projection (le film dure 56 minutes), en présence de professionnels de ce secteur (épicerie Trois P’tits Pois, la Carline, l’ARDEAR). Nous pourrons bien sur aussi discuter de l’expérience de "De la ferme au quartier" et de ses perspectives de développement. Puis nous poursuivrons les conversations autour d’un verre.”

Patrick Viron est allé à la rencontre des acteurs de cinq de ces expériences locales qui mettent en rapport direct des paysans et des consommateurs :
- Mes Voisins de Paniers (Nord-Isère)
- Le restaurant scolaire de Saint Martin-en-Haut (Rhône)
- La Carline (Die, Drôme) dont un représentant sera présent le 25 janvier
- La Fromagerie Bio du Maine (Mayenne)
- L’abattoir-découpe de La Mûre (Isère)

Contact : De la Ferme au Quartier
2, Rue Bénevent
42000 SAINT-ÉTIENNE
alimentation.solidaire@gmail.com
http://www.delafermeauquartier.org
tél. : 04 77 73 15 08 horaires de 9h00 à12h00 et 14h00 à 17h00
Portable : 06 83 32 14 14 ou 06.83.28.82.17

Plus d’infos sur le film sur le site http://www.agriculturepaysanne.org/cultivezlocal

Quelques questions à Patrick Viron, réalisateur :

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis réalisateur de films documentaires. J’ai choisi depuis longtemps de travailler sur des sujets de société : le milieu carcéral, l’illettrisme, l’insertion sociale, etc. Il y a deux ans, j’ai réalisé le film Terres d’Entraide, avec Solidarité Paysans. Ça a été une expérience très forte, une immersion dans l’accompagnement de familles en détresse. J’ai constaté que si les paysans maîtrisent assez bien leur outil de production, ils sont en revanche soumis à la loi du marché et à ses aléas, avec parfois des conséquences dramatiques.

Pourquoi avez-vous accepté de faire ce film avec l’ARDEAR ?
Les circuits courts et la relocalisation des échanges constituent une des voies possible pour sortir de la dépendance aux acheteurs. Il y a donc une continuité avec « Terres d’Entraide », c’est motivant. En plus, les gens qui sont engagés dans ces initiatives développent des valeurs humanistes fortes. Avec ce film, j’ai le sentiment de contribuer à un positionnement militant vers un changement de système de consommation.

Quels seraient pour vous les enjeux d’une relocalisation des échanges alimentaires ?
Le premier, c’est la possibilité par ces circuits de renouer un véritable pacte entre producteurs et consommateurs. C’est un enjeu de santé publique et plus largement de société. Il y a aussi des dimensions éthiques, humaines, écologiques auxquelles je suis attaché.

Comment on peut toucher les gens sur ce thème ?
Par l’exemple. On n’a pas forcément de démonstration scientifique, mais les exemples qui existent sont éloquents : dans ces circuits, il y a une connaissance mutuelle entre le producteur et le consommateur, l’acte de produire, puis, d’acheter fait sens.