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Manifestation contre l’obligation de puçage des moutons, mercredi 17 décembre à Privas (07)

lundi 15 décembre 2014

"Veut-on remplacer en France nos fermes par des usines ? Alors que s’installe l’usine des 1000 vaches dans la Somme, les éleveurs sont en train de disparaître à coup de contrôles administratifs et sanitaires.
Parce qu’ils ne souhaitent pas équiper leurs animaux de puces électroniques et gérer leur troupeau par ordinateur, de nombreux éleveurs sont, cette année encore, sanctionnés très lourdement, n’ont plus le droit de déplacer leurs animaux ni de vendre leurs fromages,
Rendez-vous mercredi 17 décembre à Privas à 9h30, pour réclamer la levée des sanctions et le libre choix d’identification des animaux."

Plus d’informations : www.confederationpaysanne.fr

Suite à cette journée d’action :
Une première victoire contre l’obligation d’identification électronique

"17 décembre - Toute la journée, la Confédération paysanne était mobilisée, à Privas (07), Vitré (35) et Cahors (46) pour réclamer la levée de l’obligation de bouclage électronique des petits ruminants, et le libre-choix des éleveurs de leur manière d’identifier leur troupeau. Le blocage de la production de puces électroniques à Vitré, l’occupation de la DDT à Privas et la mobilisation à Cahors ont permis d’obtenir enfin des avancées sur ce dossier crucial, symbolique de l’industrialisation de l’agriculture.

Dès 2015, il suffira de faire la preuve d’une traçabilité (par exemple avec des boucles classiques) pour que les animaux d’un troupeau soient comptabilisés. Les éleveurs n’auront donc plus à subir la perte de leurs aides européennes liées à leur chargement animal (ICHN*, MAE*, aide bio), qui s’ajoutait à la perte de l’aide ovine/caprine. Cette décision implique donc de reconsidérer le cas des éleveurs sanctionnés cette année. Ce sera chose faite.

Sur le volet sanitaire, en Ardèche, où la DDCSPP faisait du zèle, le préfet s’est engagé à ne plus prononcer d’interdiction de mouvement ou de vente de fromage, dans la mesure où cela ne se fait pas ailleurs. La première semaine de janvier, un rendez-vous au ministère doit permettre de faire de cet engagement une position nationale pour rompre définitivement le lien entre identification électronique et sanctions sanitaires.

Après des années de lutte sur le terrain, la mobilisation a enfin payé ! Ces décisions démontrent clairement que le ministère a pris conscience que l’obligation de bouclage électronique des petits ruminants est entièrement déconnectée de la réalité des éleveurs. Il faut donc désormais passer le dernier pas, qui se joue au niveau européen : laisser le libre choix à l’éleveur de son mode d’identification !"

Une vidéo réalisée par la Conf’ Paysanne du Rhône


Stop à l’acharnement contre les éleveurs... par conf-paysanne-rhone