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Les prisonniers palestiniens ont commencé ce dimanche 15 août une grève de la faim illimitée, pour le respect de leurs droits humains

dimanche 15 août 2004, par Roger Dubien

Ils sont au moins 7 500 prisonniers politiques palestiniens, résistants à l’occupation, dans les prisons israéliennes. 383 sont condamnés à la prison à perpétuité. 306 sont condamnés à des peines allant de 15 à 50 ans de prison... Selon Nadi Al Asir, 166 sont déjà morts, à cause de la torture ou du manque de soins médicaux. 450 sont des enfants, 102 sont des femmes. Certains sont en prison déjà depuis déjà une éternité somme Sa’id Atabeh : 27 ans déjà, Samir Quintar, résistant libanais, 25 ans déjà...

Depuis ces derniers mois, on parle de plus en plus de ce qui se passe dans les prisons israéliennes. C’est un autre mur, celui du silence, qui est en train de se lézarder, pour laisser voir le crime de grande ampleur qui se déroule derrière les murs des prisons.
On en parle aussi de plus en plus parce que devant l’aggravation des méthodes et les brutalités contre les prisonniers, leur résistance se poursuit.
Et puis il y a les témoignages de Nadi Al Asir (Club du prisonnier palestinien), dont une délégation est venue en France en juin-juillet 2004, les informations du Comité pour les familles de prisonniers politiques et détenus de Cisjordanie...

voir le témoignage d’Amjad Najjar et Abu Rasmi Khatib à St-Etienne le 28 juin 2004

On commence donc à savoir au-delà de la Palestine ce qui se passe dans les prisons de :
- Al-Jalama (la prison de la shabak)
- Al-Moskobiyya
- Nafha (1800prisonniers)
- Talmond (Hasharon) dans laquelle 80 jeunes détenus, dont certains ont été torturés à l’électricité.
- Ascalan
- Hawwara (prison militaire, 35 prisonniers)
- Atzion (60 prisonniers)
- Ramleh ( 45 prisonnières - et sa section d’isolement Eylon)
- Jalbo’ - Shatta, où avait été emprisonné et torturé Saed, venu à st-étienne en 2002 - 150 prisonniers) et où l’intervention de l’armée le 6 juillet 2004 a fait 20 blessés graves, restés sans soins.
- Petah Tikva
- Qaddoumim (prison militaire - 39 prisonniers)
- dans le centre de détention de Benyamin dans la prison militaire d’Ofer (180 prisonniers dont 18 mineurs)
- dans le centre de détention Hasharon
...

Maintenant, les prisonniers palestiniens viennent de décider une action de grande ampleur : une grève de la faim générale et illimitée pour leurs droits.

Ils exigent le respect de leurs droits humains élémentaires. Que cessent les coups, les tortures y compris sur les enfants prisonniers, les fouilles à nu, les insultes, le manque de nourriture, la privation des visites, l’absence de soins, la surpopulation des cellules et leur saleté, les amendes. Ils exigent le respect de leur dignité humaine.

On lira ci-dessous plusieurs documents écrits par les prisonniers, leurs organisations, le Comité des familles..., et les initiatives en préparation.

Dans les prochains jours, les prisonniers palestiniens et leurs familles vont avoir besoin d’un soutien international. Parce que les dirigeants israéliens on annoncé leur volonté d’empêcher et de briser cette grève de la faim. Transferts et isolement de prisonniers ont commencé depuis plusieurs jours.

L’administration des prisons israéliennes a même annoncé a la TV qu’elle ne céderait pas a la demande des prisonniers, et qu’elle les traiterait de la même façon que l’Angleterre avait fait avec les irlandais en 1982. Thatcher les avait laissés mourir de faim après plus de deux mois de grève de la faim pour Bobby Sands.
Le ministre israélien de la sécurité intérieure Tzachi Hanegbi a déclaré qu’il n’était pas question de répondre aux revendications des prisonniers palestiniens et qu’ils "pouvaient faire la grève jusqu’a la mort".

Que pouvons-nous faire ?
Faire connaître, avec tous les moyens qui sont les nôtres, ce qui se passe dans les prisons israéliennes.
Faire connaître notre solidarité.
Dire aux dirigeants israéliens que nous savons. Exiger qu’ils mettent fin à ces pratiques criminelles.
Exiger des autorités françaises et européennes une intervention pour le respect des droits humains élémentaires.

Un appel est d’ores et déjà lancé pour que le samedi 4 septembre soit une journée internationale de solidarité avec les prisonniers Palestiniens.

Roger Dubien.

sources :
messages Nadi Al-Asir, Raghida Ousseiran / Palestine en marche, Jean-Paul Pommier, Missions CCIPPP, liste Assawra...

Pour trouver des informations sur le mouvement de grève de la faim que les prisonniers palestiniens ont commencé, ont peut consulter les sites :

de Nadi al-asir al-filistini

de Samir Qintar

du Comité des familles des prisonniers politiques Palestiniens

Le dossier "prisonniers" de Nord-Palestine

Le site de Mahmoud Safadi,
en prison depuis 16 ans, condamné à 27 ans.

L’Association Palestine en Marche a publié une brochure de 32 pages à l’occasion de la journée de solidarité avec les prisonniers palestiniens, qui informe sur les conditions de détention dans certaines prisons, les enfants détenus, les femmes détenues, les blessés et les malades...
La brochure est vendue 5 euros + les frais de port. Pour la recevoir, écrire à palmar@tiscali.fr ou à Palestine en Marche, 86 rue de Marseille 69007 LYON - tel. 06 17 17 37 42.


photo Collectif Urgence Palestine de Genève

L’appel à la solidarité internationale du Comité pour les familles de prisonniers politiques et détenus de Cisjordanie.

"Chers amis,

Les prisonniers politiques palestiniens dans les prisons israéliennes sont soumis à des conditions inhumaines violant à la fois les lois Internationales et Israéliennes.

7 500 prisonniers politiques palestiniens actuellement dans les prisons israéliennes vont commencer une grève de la fin au cours de la deuxième moitié du mois d’août pour protester contre les violations de leurs droits et pour demander qu’Israël suive la loi concernant le traitement des prisonniers. Ils protesteront en particulier contre les violations suivantes :

- Demande que les gardes des prisons arrêtent immédiatement de battre les prisonniers dans leurs cellules, les courtilles et pendant les transferts entre les prisons.
- Demande que les gardes cessent immédiatement d’envoyer des gaz lacrymogènes dans les cellules, les courtilles et pendant les transferts entre les prisons.
- Demande que les gardes cessent immédiatement d’entrer dans les cellules avec des fusils dans le but d’intimider des prisonniers.
- Demande l’arrêt immédiat des fouilles au corps intégrales à chaque fois qu’un prisonnier sort ou rentre dans une cellule.
- Demande l’arrêt immédiat de l’isolement pour de longues périodes, parfois des mois ou même des années.
- Demande que les confiscations de l’argent des prisonniers, l’interdiction des visites, l’extension du maintien en cellule pour des "crimes" tels que le chant ou l’expression orale trop forte cessent immédiatement.
- Demande que les prisonniers malades aient un accès immédiat aux soins adaptés et que la rétention de médicaments cesse immédiatement.
- Demande que tous les prisonniers puissent recevoir la visite de leur famille. Au delà il est demandé que le voyage de/vers la prison pour les familles de prisonniers soit organisé pour en limiter la durée.
- Demande que le déshabillage pour fouiller les visiteurs de manière systématique cesse et que les prisonniers soient autorisés à plus d’un visiteur tous les 2 semaines.
- Demande que le système de communication entre les prisonniers et les familles en visite s’améliore. Aujourd’hui les prisonniers sont séparés de leur visiteur par une vitre et un grillage métallique qui ne permette pas de se voir correctement et rend presque impossible l’audition.
- Demande que les régimes alimentaires des prisonniers soient adaptés aux particularités médicales.
- Demande que les objets pouvant être reçus par les prisonniers de leur famille fassent l’objet d’une liste et ne soient plus acceptés qu’au bon vouloir du gardien.
- Demande que les enfants prisonniers soient séparés des prisonniers adultes et qu’il y ait une séparation entre les prisonniers politiques et ceux de droit commun.

Ces conditions de détention violent les lois des prisons israéliennes comme le droit international.

Les familles de Prisonniers Politiques Palestiniens vous demandent de vous joindre en solidarité avec nos fils, filles, pères, mères, frères et sœurs et de nous aider à faire pression sur l’Etat d’Israël pour que cessent ces violations des lois et pour obtenir un traitement humain des prisonniers palestiniens.

Nous vous demandons de nous aider dans cette campagne en envoyant des lettres, des fax, des mails ou en téléphonant au gouvernement israélien pour protester contre le traitement des prisonniers politiques palestiniens et pour demander d’accéder favorablement aux demandes des grévistes de la faim.

L’adresse des toutes les ambassades israéliennes peut se trouver http://www.embassyworld.com/embassy/israel1.htm

Pour plus d’information appeler 972 2 277 4602,

consulter le site temporaire http://www.palsolidarity.org/prisoners
ou envoyer un email info@palsolidarity.org.

Pacifiquement,
Pour les familles des Prisonniers Politiques Palestiniens,
Mahmoud Ziadi, Secrétaire Général

Contact au sein du gouvernement israélien :

Premier Ministre, Ariel Sharon
3 Kaplan Street, P O Box 187 - Jerusalem 91919, Israël - Telegram:Prime Minister, Jerusalem Israel - Fax : +972 2 6705475 - E-mail : pmeng@pmo.gov.il

Ministre de la Justice, Yosef Lapid
Ministry of Justice - 29 Salah al-Din Street - Jerusalem 91010, Israel - Telegram : Justice Minister, Jerusalem Israel Fax : +972 2 6285438 - E-mail : sar@justice.gov.il

Ministre de la Défense, Shaul Mofaz
Ministry of Defence - 37 Kaplan st. - Tel-Aviv 61909
Israel. - e-mail : mailto:sar@mod.gov.il or mailto:pniot@mod.gov - Fax : +972-3-696-27-57 - +972-3-691-69-40 - +972-3-691-79-15 OR : Fax : ++972-3-696-27

Ministre de la Police, Tzahi Hanegbi
Ministry of Public Security - Kiryat Hamemshala - P.O.B. 18182 - Jerusalem 91181 - Tel : 972-2-5309999 - Fax : 972-2-5847872 - email sar@mops.gov.il

Merci d’envoyer copies de vos lettres et mails a :
Families Committee of Political Palestinian Prisoners
Mahmoud ZIADI - P.O.B. 2151 - RAMALLAH - West Bank Palestine -
e-mail : alhureih@yahoo.com - Fax : + 972 2 296 0447


La lettre de Samir Quintar

De sa prison, Samir Qintar, résistant libanais emprisonné en israël depuis 25 ans, a adressé une lettre au quotidien libanais as-Safir :

Dans cette lettre, il expose les demandes que les prisonniers ont défini :

1 - Suppression des barrières vitrées dans les parloirs. En plus des fils barbelés qui séparent entre le prisonnier et les membres de sa famille, il y a une vitre qui empêche les prisonniers de communiquer directement avec les visiteurs, ce qui les oblige à communiquer à travers un téléphone surveillé par les appareils de sécurité.

2 - Permission de communiquer entre les prisonniers, selon le système qui était en cours dans les sections et les pièces, le matin, l’après-midi et le soir. Actuellement, seuls les prisonniers d’une même section peuvent se rencontrer pendant une heure, le matin.

3 - Ouverture des portes pour la promenade, selon le système précédemment établi, soit plusieurs promenades par jour.

4 - Suppression des fouilles lors de la sortie à la promenade. La police sioniste choisit au hasard un prisonnier pour le fouiller devant ses camarades, dans une sorte de provocation pour le prisonnier et pour ses camarades à la fois.

5 - Suppression de la politique de l’isolement et libération des prisonniers mis en isolement.

6 - Liberté de mouvement pour le comité du dialogue et des représentants des organisations dans toutes les sections. Le comité est élu par les prisonniers et a pour rôle de s’occuper de leurs problèmes, ce qui nécessite qu’il puisse circuler dans les pièces et les sections.

7 - Autorisation de faire entrer des produits spécifiques grâce aux visites : des produits alimentaires comme l’huile, le thym, etc...

8 - Autorisation aux enfants d’entrer lors des heures de visite et autorisation de les embrasser.

9 - Suppression de l’interdiction aux frères et aux soeurs de rendre visite aux prisonniers, ainsi qu’aux membres de la famille au second degré.

10 - Autorisation de faire entrer des vêtements grâce aux visites, sans obstacles.

11 - Autorisation de faire entrer la papeterie grâce aux visites et autorisation d’en acheter.

12 - Autorisation de faire entrer les livres, revues, journaux et cassettes grâce aux visites.

13 - Définir les quantités de nourriture nécessaires à chaque prisonnier. Les autorités carcérales délivrent les repas sans aucun critère, selon leur bon vouloir, et aucune quantité n’est définie et les quantités sont insuffisantes. De plus, le prisonnier n’obtient pas tous les jours la quantité nécessaire en fruits et légumes.

14 - Autorisation aux frères prisonniers qui se trouvent dans une même prison de recevoir la visite familiale pendant une heure et demi, ensemble. La durée d’une visite familiale est de 45 mn.

15 - Suppression des amendes "punitions financières" et retour de tout l’argent pris comme amendes précédemment. La direction pénitentiaire a imposé des punitions financières en prélevant une partie de son argent avec lequel il achète les produits nécessaires à la cantine.

16 - La fouille des familles uniquement par l’appareil de détection des métaux et de façon digne. Les parents sont soumis à des fouilles humiliantes lors des visites.

17 - Retour aux visites familiales ouvertes.

18 - Le transfert du prisonnier dans une autre pièce ou une section, sans définir la durée. La direction pénitentiaire interdit le transfert du prisonnier d’une pièce ou section avant qu’il n’ait passé trois mois dans un même lieu. Parfois, le prisonnier est transféré malgré lui dans une pièce ou une section autre que celle où il souhaite être, avec obligation d’y rester trois mois, pour être de nouveau transféré dans d’autres lieux.

19 - Retour des machines à écrire confisquées et grâce auxquelles le prisonnier peut poursuivre ses études. Mise à la disposition de chaque pièce un ordinateur, chaque pièce contenant souvent une dizaine de prisonniers.

20 - Autorisation des contacts téléphoniques avec les parents.

21 - Autorisation des inscriptions dans les universités arabes et étrangères.

22 - Démolition des cellules pour les transformer en petites pièces jouissant de conditions humaines.

23 - La fouille générale à l’intérieur de la prison. Il est convenu qu’une fouille générale de la prison est menée une fois tous les six mois, alors que ces fouilles sont menées tous les mois et à tout moment, ce qui provoque une déstabilisation du prisonnier.

24 - Remise de peine du tiers pour tout prisonnier ayant accompli les 2/3 de sa peine.

25 - Autorisation d’avoir les photos familiales, sans restriction, grâce aux visites.

26 - Définir la peine de la prison à vie après sept années, pour tous, sans conditions de demandes humiliantes de la part des prisonniers.

27 - Toutes les avancées réalisées lors des grèves précédentes doivent être considérées comme des droits acquis et non pas comme des privilèges.

28 - Amélioration de la situation de l’hôpital de la prison de Ramleh, tant au niveau des soins fournis qu’aux conditions de vie pour les blessés et les malades.

29 - Transfert du prisonnier vers un lieu proche de son lieu de domicile.

30 - Visite des avocats sans grille métallique et barrière vitrée.

31 - Autorisation au prisonnier de visiter sa famille lors d’un décès ou d’un mariage.

32 - Retour de tous les produits confisqués comme le savon, les produits de nettoyage, etc.

33 - Non fermeture des sections avant la prière du soir.

34 - Mise à disposition d’une salle d’enseignement dans toutes les sections.

35 - Examen médical régulier pour tout prisonnier et amélioration des soins.

36 - Régler le problème de la surpopulation dans toutes les prisons.

37 - Une salle de prière pour chaque section.

38 - Suppression des punitions collectives.

39 - Traitement avec humanité du prisonnier lors de son transfert d’une prison à l’autre. Mise en place de conditions humaines dans les centres de regroupement et de transfert.

40 - Concernant les jeunes détenus et les femmes, permettre aux prisonniers de les visiter et régler leurs problèmes.

41 - Mise en place de réfectoires pour les prisonniers.

42 - Suppression des cartes sur les prisonniers qui sont responsables de leurs traitements inhumains et humiliants par les geôliers. Lors du transfert d’un prisonnier ou lors de son arrivée dans une prison, le prisonnier est privé de beaucoup de droits, comme le fait de travailler en bibliothèque par exemple, par le simple fait qu’il transporte une carte précise, où sont écrites certaines phrases comme "Faites attention", ou "Haute probabilité de fuite". Certains détenus sont distingués des autres par le fait que les cartes qui les accompagnent sont rouges, ce qui les met en position difficile.

43 - Assurer du matériel sportif et autoriser que les prisonniers en fassent rentrer.

Nadi al-Asir al-Filistini - Programme national pour la solidarité avec les prisonniers grévistes de la faim Adopté par le haut comité de suivi des affaires des prisonniers et des détenus

- Dimanche 15 août :
Conférence de presse au centre d’information à Ramallah 12 heures
Tentes permanentes de la solidarité au siège de la Croix-Rouge et les centres des villes

- Mercredi 18 août
Journée nationale et populaire de la solidarité
Marches dans toutes les provinces
Appel aux dirigeants politiques, organisationnels pour une journée de grève de la faim dans les centres de rassemblement

- Vendredi 20 août
Marches populaires après la prière du vendredi dans toutes les provinces vers les centres de rassemblement (les tentes)
Appel au monde arabe et islamique pour se solidariser avec les prisonniers

- Samedi 21 août
Rassemblements de solidarité dans toutes les villes et toutes les provinces
Marches en Palestine occupée en 48 vers les prisons israéliennes

- Dimanche 22 août
Marches après la messe à partir des églises dans toutes les provinces vers les tentes de solidarité

- Lundi 23 août
Marches des enfants de prisonniers et des enfants de Palestine dans toutes les provinces, à partir des centres de rassemblement, à 13h30.

- Mercredi 25 août
Marches des avocats palestiniens et les acteurs du système judiciaire, en vêtements officiels, à partir des centres de rassemblement, à 13 heures.

- Jeudi 26 août
Participation aux actions centrales, marche populaire à partir du stade Friends à Ramallah, avec la participation du petit-fils de Mahatma Ghandi, Oren Ghandi.

- Vendredi 27 août
Marches populaires après la prière en direction des centres de rassemblement.

- Samedi 28 août
Marches aux flambeaux et bougies à partir des centres de rassemblement, à 20 h.

- Dimanche 29 août
Grève de la faim dans les centres de rassemblement (les tentes) dans toutes les provinces.

Les prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes

Rapport statistique édité par le ministére des affaires sociales et familiales palestinien

Selon ce rapport d’avril 2004 :
- 7 200 prisonniers prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes,
- 419 prisonniers avant les accords d’oslo,
- 716 prisonniers avant l’intifada d’el Aqsa, dispatchés ainsi.
Gaza : 199 - 26%
Cisjordanie : 538 - 70.69%
Palestiniens de 1948 : 24 - 3%

Les prisonniers selon les régions
(nombre de prisonniers pris en compte pour ce calcul : 5 942)
582 (9.79%) Gaza
5 267 (88.64%) Cisjordanie
93 (1.5%) Palestiniens de 1948

Enfants prisonniers
2 500 enfants au moins ont été emprisonnés depuis l’intifada d’el Aqsa
415 enfants prisonniers dans les prisons israéliennes
209 enfants ont atteints l’âge de 18 ans et demeurent dans les prisons
20 enfants sous contrôle administratif (sans aucune accusation précise)
242 enfants arrêtés en attente de jugement.
Enfants malades : 31
60 % des enfants prisonniers sont de régions sous contrôle militaire
90% des enfants emprisonnés ont subi plus ou moins la torture

les prisonnières :
3 prisonnières avant l’intifada d’el Aqsa
250 prisonniéres au moins depuis l’intifada d’el Aqsa
93 prisonnières gardées en otages
2 prisonniéres ont accouchées en prison
26 prisonnières condamnées
63 prisonnières aux arrêts
4 prisonnières sous contrôle administratif sans aucun acte d’accusation

Les prisonniers martyrs : 166
Des prisonniers décédés en martyrs à cause de la torture et du manque total de soins médicaux.
Cause du décés :
31 (18%) Manque de soins médicaux
68 (41%) torture
67 (40%) Tués hors du cadre de la loi

Les prisonniers par durée de détention - Durée de la détention
5 depuis plus de 25 ans
12 depuis plus de 20 ans
292 depuis plus de 10 ans

Prisonniers selon le jugement
Nombre de prisonniers / jugement :
1 863 jugés
1 120 Administratif (sans acte d’accusation)
2 959 Aux arrêts

Prisonniers selon le jugement
383 condamnés à la prison à perpétuité
306 condamnés à entre 15 à 50 ans de prison
139 condamnés à entre 10 et 15 ans

Torture : 96% des prisonniers ont subi plus ou moins la torture.
Pourcentage de prisonniers / Mode de torture
85% violence
95% Privation du sommeil
87% Obligation de rester debout pendant une très longue période

Situation médicale des prisonniers :
141 prisonniers souffrent de maladies graves :maladies cardio-vasculaires , maladies des yeux , rhumatismes et infections rénales. 72 % de ces malades garderont des séquélles graves durant toute leur vie.

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