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Le film d’Eyal Sivan : “Jaffa, la mécanique de l’orange”, sort en DVD fin décembre...
mercredi 15 décembre 2010
Le 1er juillet dernier, le réalisateur israélien Eyal Sivan était à St-Etienne à l’invitation du collectif Liberté Justice Palestine, pour la projection de son film “Jaffa, la mécanique de l’orange” (Voir)
Ce film est "un récit riche et bouleversant de l’histoire de la Palestine et d’Israël à travers la revue critique d’un symbole commun : l’Orange de Jaffa".
Ce film sort maintenant en DVD en décembre. Il coûtera 26 euros. Mais jusqu’au 20 décembre il est en souscription (paiement par anticipation, pour permettre l’édition) au prix de 16 euros (+ frais de port).
On peut adresser un règlement par chèque à l’ordre de Momento distribution au 38 rue de la Chine 75020 Paris, ou passer commande sur le site http://www.momento-films.com et régler la commande par chèque ou par CB.
Il est également possible de faire signe au collectif liberté Justice Palestine, qui prépare une commande groupée.
Le DVD “Jaffa, la mécanique de l’orange” contient :
Le film documentaire long métrage d’Eyal Sivan (88 minutes, 16:9, Dolby Stéréo, 2009, version originale arabe, hébreu, français, anglais), DVD 9 (NTSC – Toutes Zones)
90 minutes de bonus : la version TV de 52 minutes, interview du réalisateur et matériel iconographiques animés (cartes et photos)
Accès au sous-titrage du film en 8 langues : allemand, anglais, arabe, espagnol, français, hébreu, italien, turc.
L’orange de Jaffa est l’un des symboles qui ont servi à construire le discours sioniste sur la Palestine : un “désert” que “nous avons fait fleurir”.
Fondé sur des documents photographiques et filmés dont certains remontent au XIXème siècle, le film d’Eyal Sivan montre les orangeraies au temps où la Jaffa arabe était l’une des villes les plus peuplées et les plus prospères de Palestine.
Depuis la cueillette du fruit jusqu’à son conditionnement pour l’exportation, l’orange faisait vivre des milliers de paysans et d’ouvriers non seulement de Palestine mais aussi d’Egypte, de Syrie, du Liban. Juifs et arabes y travaillaient ensemble à l’exploitation des orangeraies.
Ces images sont progressivement remplacées par celles d’un réalisme socialiste à l’israélienne, avec les travaux et les chants, les femmes émancipées en short, etc. : c’est le moment où se développe le “travail juif”, mot d’ordre socialiste qui exclut les Arabes.
En 1948, Jaffa est détruite par les bombes et vidée de presque toute sa population arabe. L’orange de Jaffa devient alors le symbole d’un Israël sans Arabes. Une campagne publicitaire internationale impose la “Jaffa”, comme une marque déposée, occultant la ville de Jaffa, ses orangeraies plus que centenaires, et l’histoire de la coopération judéo-arabe autour de ce fruit de légende.
