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Rassemblement RESF samedi 31 mars de 10h30 à 12h place Jean Jaurès à St-Etienne. Soirée-débat au France vendredi 6 avril à 20h30 autour du film de Manon Loiseau “immigration, aux frontières du droit”, à l’invitation de RESF, de la Cimade et de la FCPE.

mardi 13 mars 2012

Samedi 31 mars sera en France une journée de mobilisation des Réseaux Education Sans Frontières, qui agissent contre l’expulsion des enfants sans papiers et de leurs familles.
A St-Etienne, un rassemblement aura lieu Place Jean Jaurès, de 10h30 à 12h.

"En cinq ans, nous aurons eu droit à de multiples lois, décrets et circulaires, à tout un arsenal d’inspiration xénophobe et raciste, à une inacceptable atteinte aux - déjà faibles- droits des étrangers.

En 2012, un président de la République sera élu, puis des députés.
Nous attendons des candidats à ces élections des engagements clairs, pour en finir avec la politique actuelle sur l‘immigration.

RESF 42 veut dénoncer les rafles de sans papiers, les conditions inhumaines de rétention et les lois sans cesse plus restrictives qui bafouent leur dignité.

Nous vous appelons pour un :

Rassemblement Samedi 31 mars à 10h30
Place Jean Jaurès à Saint-Etienne
Journée nationale de Mobilisation
« La loi doit changer, régularisation ! »

Vendredi 6 avril, rencontre-débat au France...

Vendredi 6 avril, RESF42, la Cimade et la FCPE invitent à une rencontre-débat au cinéma Le France, 8 rue de la Valse, autour du film de Manon Loiseau : “Immigration, aux frontières du droit”.

Contact :
resf42@yahoo.fr
06.40.16.95.62 - 04.77.41.33.21 - 06.75.81.77.07
Adresse postale : RESF 42 Bourse du Travail 4 cours V.Hugo 42000 SAINT-ETIENNE
Permanences tous les vendredis de 18h à 20h 20 rue Rouget de Lisle


Création d’un "115 juridique"

L’HEBERGEMENT D’URGENCE, UN COMBAT POUR LA DIGNIT

Les associations et organisations soussignées,

Constatant :

- Que l’insuffisance de logements sociaux, la cherté du logement encouragée par les politiques publiques, la flambée des loyers et des charges, la hausse des expulsions locatives, le renforcement des discriminations, l’inflation des prix dans tous les domaines de la vie quotidienne, nourrissent une grave crise du logement et engendrent une augmentation considérable du nombre de personnes sans logis et mal-logées.

- Que la pauvreté salariale et le chômage, le creusement des inégalités, le développement de l’insécurité sociale, le désengagement de l’État allant jusqu’à contester le principe même de la solidarité nationale et à accuser les populations vulnérables de creuser les dépenses publiques, nourrissent la crise du logement.

- Que par ces choix, l’Etat piétine les lois qui rendent effectif l’accès aux droits, particulièrement celui d’être hébergé décemment lorsque l’on est sans abri, jusqu’à une orientation vers une structure d’hébergement stabilisée, de soin ou un relogement, en conformité avec les articles L 345-­‐2-­‐2 et L 345-­‐2-­‐3 du Code de l’action sociale et des familles.

Se félicitent  :

- Que l’association Droit au Logement, accompagnant des personnes victimes de la non-application de ce droit à l’hébergement, ait traduit l’Etat devant la juridiction administrative.

- Que le Conseil d’Etat ait rendu le 10 février 2012 une décision déclarant que le non-respect par l’Etat des dispositions du Code de l’action sociale et des familles est une atteinte à une liberté fondamentale, sans interroger la situation administrative de la personne sans abri.

- Que suite à cette jurisprudence du Conseil d’Etat, le Tribunal Administratif de Paris, saisi d’un référé-liberté, ait rendu en quelques heures une ordonnance faisant obligation à l’Etat d’héberger une jeune mère et son enfant.

- Qu’une avancée dans le respect d’un droit soit ainsi rendue possible par l’action en justice.

Décident :

- De mettre en place ensemble un site ressource appelé « 115 juridique.org », et tout autre moyen approprié pour multiplier les actions en référé-liberté et obtenir l’hébergement en urgence de ceux et celles qui sont à la rue, ou le seront à la fin de la trêve hivernale des expulsions, et à la fin du plan grand froid.

Déclarent qu’une telle action, dont l’issue ultime devrait être l’éradication totale du mal-logement, s’inscrit dans la lutte qu’elles mènent pour que notre société se mette en branle, resserre les filets de la protection sociale et fasse du droit au logement une liberté fondamentale.

1er Signataires : AC  !, ACDL, ADVOCACY, CAL, CNAFAL, Droit Au Logement, Fondation Copernic, LDH, RESF, SAF, SUD santé sociaux, Syndicat de la magistrature, Union Syndicale de la psychiatrie...